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Copropriété : quelle est l’e-réputation des syndics ?

MeilleureCopro (société accompagnant les copropriétaires et leurs syndics pour réduire les charges de copropriété) vient de dévoiler les résultats de son étude sur les syndics en fonction de leur e-réputation dans les 11 villes les plus peuplées de France.

Pour réaliser ce classement, plus de 80 000 avis Google collectés en juillet 2020 ont été analysés sur plus de 3 200 syndics et plateformes de gestions d’immeubles, gérant plus de 185 000 copropriétés.

On y apprend que la note moyenne Google des syndics en France est de 3,1/5 et 56% des syndics notés bénéficient d’une appréciation générale supérieure à 3/5.

De meilleurs résultats dans les petites villes

Néanmoins il existe des disparités et les syndics les plus mal notés exercent dans les grandes villes.

Ainsi Paris et l’Ile-de-France font jeu égal, avec en moyenne 2,9/5 tandis que la relation avec la clientèle est plus apaisée dans les petites villes en région (3,2/5). Le plus faible turnover chez les gestionnaires au sein des cabinets des plus petites villes explique en partie ce classement. « D’autre part, dans les grandes villes, il y a en général plus de services, tels que les gardiens ou la présence d’ascenseurs, et d’actes de vandalisme, ce qui rend plus compliquée la gestion des immeubles », explique Edouard-Jean Clouet, Président de MeilleureCopro.

Des disparités entre les catégories de syndics

Les modèles innovants de syndics ou de plateformes d’autogestion travaillent leur e-réputation en capitalisant sur leurs clients satisfaits, leur note moyenne sur Google est de 3,9/5, avec environ 95 avis par acteur. Chez les syndics traditionnels, les groupes obtiennent la moins bonne moyenne, avec 2,9/5, même si le nombre d’avis par acteur est bon (avec 60 avis/acteur), alors qu’au contraire les syndics familiaux obtiennent en moyenne 3,1/5 mais sont passifs dans la gestion de leur e-réputation avec seulement 20 avis clients par acteur.

Ainsi dans le classement des 10 meilleures notes (de 4 à 4,5), on compte 4 cabinets indépendants : Immobilière Pujol (Marseille), Grand 10 Immo (ERA, à Bordeaux), Cabinet Moisson (Nantes) et les Damiers d’Annecy (Annecy).

Néanmoins, « Trop de syndics se résignent car ils ont l’habitude de gérer de l’insatisfaction. Ils sous-estiment l’impact de ces mauvaises notes sur l’acquisition de nouveaux clients.» alerte Edouard-Jean Clouet.

Source : Galivel & Associés