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Premiers signes de baisse des prix dans les grandes villes

 

Selon l’Indice des Prix Immobiliers (IPI) Meilleurs Agents – “Les Echos”, une baisse des prix est observable dans les 10 plus grandes villes de France (-0,1%) et celle-ci est d’autant plus visible à Paris, avec -0,5% sur les prix de la capitale, pour atteindre 10 540 €/m² au 1er octobre par rapport à septembre. Cette baisse ne présage pas un effondrement du marché qui, malgré la crise sanitaire, reste très dynamique.

A l’inverse, les prix immobiliers dans les zones rurales sont en légère hausse (+0,1%).

A Paris, une baisse plus importante pour les grandes surfaces

Alors que le prix des petites surfaces baisse de 0,1%, celui des grandes surfaces observe une baisse de 0,9%. Pour Pierre Vidal, responsable R&D chez Meilleurs Agents cela s’explique par « une évolution saisonnière. Traditionnellement, les acquisitions de grandes surfaces se font avant l’été pour pouvoir déménager avant la rentrée des classes. Cette année, le recul est un peu plus prononcé vu la conjoncture morose, mais cette évolution ne présage pas une baisse prolongée ».

Des prix qui évolueront selon la conjoncture économique

Dans les grandes villes en province, l’IPI Meilleurs Agents indique que parmi les 10 plus grandes villes françaises, toutes ne sont pas logées à la même enseigne, avec des hausses des prix entre septembre et octobre pour Nantes (+0,5%), Rennes (+0,5%), Strasbourg (+0,5%) et Marseille (+0,3%) et des baisses à Lyon (-0,2%), Toulouse (-0,3%), Lille (-0,4%), Nice (-0,5%), Bordeaux (-0,6%) et Montpellier (-0,6%).

« Jusqu’à présent, la demande est encore supérieure à l’offre, en tout cas dans les grandes villes, conclut Pierre Vidal. Si l’excédent d’acheteurs sur les vendeurs tend à se résorber, la demande reste soutenue par des taux d’intérêt très bas. Certes, les taux de refus de crédit augmentent, mais le fléchissement de la demande provient d’abord des acquéreurs eux-mêmes. Nombre d’entre eux font de l’autocensure, notamment ceux qui sont encore aujourd’hui au chômage partiel ». Il faudra donc observer l’évolution des impacts de la crise sanitaire sur le marché du travail, pour déterminer la tendance des prix de l’immobilier.

Source : Galivel & Associés