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Immobilier : Décryptage du marché parisien

OptimHome, réseau européen en immobilier indépendant, nous propose une analyse du marché immobilier parisien. Un marché qui reflète l’état général du marché immobilier français et ne fait pas exception à la règle malgré une demande toujours aussi constante.

La ville de Paris est constituée de micromarchés et les prix peuvent varier du simple au double en fonction des quartiers. Les quartiers les plus recherchés pratiquent bien entendu les prix les plus élevés. Le record est atteint dans le 6ème arrondissement de Paris où le prix au m2 est compris entre 12.500 € et 14.000 € notamment dans les quartiers Saint Germain des Près et Odéon, lieux renommés de la vie culturelle et intellectuelle parisienne. Cela s’explique en raison notamment d’un cadre privilégié, de nombreux monuments historiques et la présence d’écoles prestigieuses.

A l’inverse, les quartiers pratiquant les prix les plus doux sont en général excentrés de l’effervescence culturelle et de l’engouement touristique. Le 19ème et 20ème arrondissements situés au nord de Paris enregistrent des prix au m2 les plus bas de la capitale, compris entre 5.500 et 6.500 €/m2.

De nombreux travaux d’aménagements et de rénovations vont voir le jour avec notamment les projets de Métropole et de Grand Paris Express dont le but est d’étendre l’agglomération Parisienne afin de créer des pôles économiques autour de la commune de Paris. Ce projet va donner lieu à la création et l’extension de nombreuses lignes de métro et de RER qui redynamiseront les prix du foncier autour de la capitale.

Les potentiels acquéreurs parisiens sont très avisés. Dès qu’une annonce est publiée, la curiosité est forte. Ils visitent beaucoup, questionnent, comparent, prennent leur temps et font rarement leur choix au cours des 5 premières visites.

Avec des taux d’intérêt historiquement bas et la baisse des prix de l’immobilier, cette sorte d’attentisme s’est accentuée ces dernières années car l’offre est plus importante et les prix pratiqués par les propriétaires vendeurs sont souvent au-dessus du prix du marché réel.

Les acquéreurs sont également très bien informés sur l’évolution du marché, surfent sur les sites d’estimation immobilière et évaluent à la hausse ou à la baisse en tenant compte des caractéristiques propres du bien notamment, l’étage, l’exposition, les travaux à prévoir… Même si l’on peut constater une baisse dans les prix immobiliers actuels, les transactions s’opèrent à condition de s’adapter aux réalités de son marché immobilier local.

Dans ce contexte, le réseau OptimHome, observe toutefois, une augmentation des primo-accédants dans la  clientèle. Ils recherchent de petites surfaces à la portée de leur budget. Cela s’explique par la baisse des taux d’intérêts leur permettant d’accéder plus facilement à un financement par prêt bancaire. En effet, les petites surfaces dont les prix sont inférieurs à 200.000 € ont toujours autant de succès et partent relativement vite. A contrario, on note que les surfaces importantes telles que les appartements familiaux sont plus nombreuses sur le marché mais aussi de plus en plus difficiles à vendre, c’est le segment qui souffre le plus à Paris. Plusieurs décisions politiques sont en parties responsables du gonflement des stocks.

Les acheteurs de résidences secondaires devraient quant à eux se faire de moins en moins nombreux, freinés par une augmentation de 20% de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires adoptée par la ville de Paris en début d’année. La municipalité espère donc avec cette mesure inciter certains propriétaires à remettre sur le marché leur logement, pour le vendre ou le louer, dans une ville où le nombre de logements manque par rapport à la demande.

Par ailleurs, le réseau OptimHome, constate que peu de propriétaires parisiens choisissent de vendre dans l’optique de trouver un plus grand bien dans la capitale car ils sont eux-mêmes conscients de la flambée des prix depuis ces vingt derniers mois.

L’investissement locatif est aussi très important de part une forte demande locative, une valorisation du bien et plus-values sur le long terme. Investir à Paris permet de sécuriser le patrimoine immobilier. Même si la rentabilité reste modeste. Cependant, les investisseurs se sont détournés des petites surfaces (studio ou deux pièces) pour les raisons d’incertitude que l’on connait (encadrement des loyers, fiscalité, traitement des plus-values, restriction des locations saisonnières…).

Source : www.optimhome.com et www.mon-immeuble.com