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Les divorces post-confinement pourraient impacter le marché immobilier

C’est l’une des conséquences directes du confinement : lassés de vivre ensemble en permanence pendant deux mois, certains couples ont décidé de mettre fin à leur union.  

Avec le décès, le déménagement, la dette et la démographie (naissance d’un enfant), le divorce est l’un des « 5D » qui peut inciter un vendeur à céder rapidement son bien. Une aubaine pour les acheteurs qui pourraient, ainsi, profiter d’une baisse du prix de vente. 

En termes de volumes, les divorces pourraient même « faire remuer » le marché immobilier si l’on en croit certains notaires interrogés par Le Figaro. 

L’impact n’est toutefois pas immédiat. « C’est triste à dire mais la plupart des couples n’ont pas les moyens de divorcer dans l’immédiat et sont souvent contraints de continuer à vivre ensemble », indique au quotidien un notaire parisien. 

Une fois le divorce acté officiellement, le schéma le plus classique est le suivant : Madame reste dans les locaux avec les enfants et Monsieur quitte le logement pour, la plupart du temps, se mettre en location. Mais si l’ex-épouse rachète sa part financière, son ex-mari peut acquérir un logement, ce qui engendre une transaction supplémentaire. 

« Tantque les enfants habitent avec leurs parents, ces derniers essaient de conserver la résidence principale pour qu’ils ne perdent pas leurs repères », analyse un notaire spécialisé dans les divorces. « Le confinement a accéléré les prises de décision pour beaucoup de divorces qui auraient dû avoir lieu dans 2-3 ans », précise-t-il.  

Selon l’Insee, la région Ile-de-France est en tête des statistiques de divorce et les départements de la région PACA caracolent en tête des départements de France où l’on divorce le plus après Paris. « Les couples logeant dans des petites surfaces sont plus nombreux en Ile-de-France qu’en province », affirme un notaire. « Souvent, ils cherchent d’abord à réaliser une belle opération financière avant de se demander s’ils sont prêts à vivre sous le même toit ».

 

Source : Galivel & Associés