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La mise en service des lignes 14, 16 et 17 retardée

Initialement prévu pour une mise en service durant l’été 2024, les lignes 16 et 17 du Grand Paris Express, ne pourront tenir ces délais.  

C’est lundi 22 juin dernier que Jean-Baptiste Djebbari, Secrétaire d’Etat aux Transports, a annoncé au micro de RTL que le calendrier des lignes 16 et 17 était « déjà tendu, le Covid décale encore un peu ». 

La ligne 16, avec pour objectif de relier Saint-Denis Pleyel à Noisy-Champs, devait être mise en service petit à petit, avec un premier niveau fonctionnant entre Saint-Denis et Clichy-Montfermeil. La ligne 17, quant à elle, était prévue pour, fonctionner dans un premier temps, entre Saint-Denis Pleyel et Bourget RER, alors qu’à terme, la ligne s’étendra jusqu’à Le Mesnil-Amelot.

Suite aux déclarations du Secrétaire d’Etat, La Société du Grand Paris (SGP), a indiqué que « la crise sanitaire a généré d’importants bouleversements des plannings, remettant en cause l’efficacité des mesures prévues pour sécuriser l’objectif de l’été 2024 ». Le prochain conseil de surveillance de l’établissement public aura lieu début juillet et permettra d’apporter des précisions sur la situation.  

En outre, l’extension de la ligne 14 doit atteindre Saint-Denis Pleyel en 2024 et, comme l’a affirmé Jean-Baptiste Djebbari, « permettra l’accès aux sites des JO ». Le maître d’ouvrage du Grand Paris Express confirme de son côté que « Les équipes de la SGP restent pleinement mobilisées, conjointement à celles de la RATP, pour mettre en œuvre le prolongement de la 14 entre Mairie de Saint-Ouen et Saint-Denis Pleyel pour les JO de 2024 ». A noter que la première partie de la ligne, qui se prolonge jusqu’à la Mairie de Saint-Ouen, initialement prévu être fonctionnelle en septembre, devrait également être décalé d’un mois ou deux.  

 

435 millions d’euros accordés à IDF mobilités  
Le Secrétaire d’Etat aux Transports, s’est également exprimé sur la demande de Valérie Pécresse, Présidente d’Ile-de-France mobilités, qui réclamait une aide de l’Etat devant une perte estimée de 2,6 milliards due au Covid-19. Jean-Baptiste Djebbari a ainsi confirmé que « L’Etat sera au côté d’IDF mobilités et de la Région » et a annoncé une aide de 435 millions d’euros, comme « premier pas » même s’il est peu probable que la somme s’élève à 2,6 milliards. Enfin, ce dernier a assuré « Je ne doute pas que nous trouverons une solution avec Valérie Pécresse ». Avant d’ajouter, « Les transports continueront de rouler en Ile-de-France après le 10 juillet ».

 

Source : Galivel & Associés